Rémy Marie
Hypnothérapeute
 

Jusqu'au 15 décembre 2024 :

 
 

Rémy Marie | Hypnothérapeute

Spécialisé résolution des Troubles Anxieux

Les signes et les profondeurs de transe


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Comment savoir si je suis rentré en transe ?

En hypnose, il est important de savoir si une induction (première phase d'une mise en transe) a fonctionné, ainsi, il est nécessaire de pouvoir identifier les signes de transe. Il existe différents signes de transe plus ou moins identifiables que nous pouvons référencer.

Cependant, ces signes de transe ne donnent qu’une indication sur l’état dans lequel est plongé le patient.

Il ne constitue pas une preuve irréfutable de l’expérience hypnotique vécu, le ressenti du patient, vous, étant la seule constante essentielle lors d’une expérience hypnotique et vous seul restez juge de ce qui est vécu.

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Pourquoi me faire confiance ?

Infirmier et hypnothérapeute j'exerce l'hypnothérapie depuis maintenant plus de 4 années. Spécialisé dans la gestion des Troubles Anxieux Généralisés (TAG), je suis à même de comprendre, d'analyser et de vous aider à résoudre les pathologies d'anxiété grâce à l'hypnothérapie.

Passionné par la relation humaine, le soin ainsi que les changements qu'induisent l'hypnothérapie, je serais ravi de pouvoir vous aider à résoudre votre problématique ! 

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Les troubles anxieux ne sont jamais une fatalité, même anciens ou important ils peuvent être résolus en quelques séances.

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Hypnothérapeute intervenant au CHU de Caen

Hypnothérapeute intervenant au CHU de Caen

Les signes de transes

Etat de transe et profondeurs

La transe est donc observable de l’extérieur grâce à un ensemble de signes cliniques :

  • Un état de relâchement musculaire corporel et facial pouvant aller jusqu’au sommeil ou à la léthargie.
  • Un pouls ralenti et une tension artérielle diminuée.
  • Une respiration plus lente et profonde avec parfois des suspensions.
  • Un ralentissement des mouvements et l’installation progressive d’une certaine immobilité.
  • Des mouvements involontaires (mouvements idiosyncratiques ou idéomoteurs).
  • Des mouvements volontaires inhibés (catalepsie).
  • Une modification de la chaleur corporelle (une diminution le plus souvent).
  • Changement de la couleur de la peau au niveau facial (vasodilatation ou vasoconstriction périphérique).
  • Des mouvements rapides des paupières et un balayment des orbites.
  • Une mydriase et une défocalisation des yeux.
  • Une possible augmentation du larmoiement.
  • Un réflexe de déglutition ralenti ou augmenté ainsi que des changements qualitatifs au niveau de la salivation.
  • Vécu de perceptions inhabituelles et parfois paradoxales : flottement, légèreté, lourdeur…
  • Une dissociation : fragmentation de la perception de l’identité, de la conscience et de l’environnement.
  • Amplification de l’acuité sensorielle, ainsi que de l’imagerie mentale.
  • Une modification du timbre de la voix.

Les trois niveaux de transe

D’une manière générale et pour plus de compréhension, les praticiens considèrent qu’il existe trois niveaux de transe hypnotique :

Profondeur de transe

Transe légère

  • Etat qualifié de relaxation, le patient a l’impression d’être totalement présent malgré une détente prononcée, il entend et comprend tout ce qui lui est dit sans difficultés aucune.

Transe moyenne

  •  Etat de focalisation du patient sur lui-même, caractérisé par une dissociation profonde entre l’expérience interne vécu et la réalité de l’environnement qui l’entoure, mis à distance.

La transe moyenne est le lieu de la plupart des phénomènes hypnotiques de types catalepsie, induite ou spontanée.

Cet état permet au patient de s’immerger au plus profondément dans son expérience est de limiter les résistances aux changements.

Transe profonde

  • Etat léthargique et/ou somnambulique, lié à une anesthésie de tout ou partie des membres ainsi que d’une amnésie complète de l’expérience hypnotique.

Ce type de transe est le plus souvent utilisé dans le secteur médical pour les anesthésies sous hypnose.

Pour la thérapie, la profondeur de transe n’a aucune importance, une transe même légère peut provoquer des changements thérapeutiques importants. Au contraire, une transe profonde est contre-productive en thérapie.

Les autres profondeurs de transes

Au-delà de l'état léthargique et/ou somnambulique, il a été modélisé d'autres profondeurs de transe.

Notamment l'état hypnotique d'Esdaille. James Esdaille (1808 - 1859), chirurgien écossais, permettra de mettre en lumière le "coma hypnotique". Cette profondeur de transe est le niveau le plus bas jamais atteint. 

Même si l'expression de "coma hypnotique" peut-être déroutant, elle fait simplement allusion à l'état physique du patient lors de la transe. Dans cet état, la personne se trouve en catatonie, faisant totalement abstraction de la réalité qui l'entoure, ainsi que de son corps. 

Entièrement porté sur elle-même et son ressenti, les suggestions hypnotiques sont alors potentialisées.

Les peurs et questions liées à la transe

La peur de la perte de contrôle

La question de la perte de contrôle est une question légitime. L’hypnose véhicule encore malheureusement de très nombreux stéréotypes, que ce soit sur l’état hypnotique ou la transe d’une manière générale.

Pendant une transe hypnotique, il y a en effet une notion de perte de contrôle, mais je parlerais ici d’une diminution du contrôle plutôt que d’une perte

Par l’effet de transe, l’état hypnotique permet d’abaisser votre fonction critique, ce qui est déjà en soi une diminution du contrôle. Même si l’état hypnotique ne sert pas à instaurer une diminution du contrôle, le thérapeute travaille à un état de bien-être et de lâcher prise pour son patient.

Ainsi, en hypnothérapie, il n’y a pas de perte de contrôle à proprement parler, mais une diminution de celui-ci par l’action combinée de différents facteurs.

Malgré tout, l’état hypnotique vous appartient malgré qu’il soit entretenu par le thérapeute, il vous est tout à fait possible de maîtriser la situation.

La peur de rester bloqué en transe

Personne ne peut rester bloqué en état hypnotique. L’état hypnotique étant un état naturel qui se place entre l’état de veille et celui de sommeil, sans intervention vous basculez dans l’un ou l’autre de ces états en fonction de votre fatigue.

paysage montagne

En soi, il y a deux manières de sortir de l’état hypnotique :

  • guidé par la voix du thérapeute à la fin de la séance,
  • sortir de vous-même de la transe sans accompagnement au bout de 10 à 15 min.

La peur d'être vulnérable pendant la transe

La notion de vulnérabilité, tout comme le contrôle, est une notion qui revient souvent parmi les préoccupations des patients. 

L’hypnose peut donner l’impression que le thérapeute dicte ce qu’il faut faire et que le patient suit les instructions de manière irrésistible. Cependant, cela est totalement faux. 

La première indication à prendre en compte, c’est qu’aucune notion allant à l’encontre de vous-même ou de votre valeur, morale et éthique ne peut être assimilé par l’inconscient. Ce dernier rejettera tout ce qui peut vous être délétère.

De plus, l’hypnose fonctionne dans un cadre, ce dernier est prévu pour déterminer les suggestions acceptables. Ainsi si en hypnothérapie, certaines suggestions font référence par exemple à de l’hypnose de spectacle, ces dernières seront immédiatement rejetées, car elles ne correspondent pas aux cadres. Et inversement, si en hypnose de spectacle l’hypnotiseur pratique de l’hypnothérapie, les suggestions seront là aussi rejetées, car elles enfreignent la vie privée et dépassent le cadre.

Les effets provoqués par l’hypnose sont bénéfiques, il n’existe pas de vulnérabilité provoquée étant donné que l’inconscient veille constamment aux suggestions délivrées.

Les effets secondaires après une séance d'hypnose

Cette question est peu posée, cependant, elle est particulièrement pertinente.

Est-ce que l’hypnose et plus particulièrement l’hypnothérapie peut provoquer des effets secondaires ?

Oui. Dans ce cas, je ne parlerais pas d’effets secondaires, car ils peuvent être voulus, mais plutôt de perturbations.

Les perturbations en hypnothérapie se manifestent sur des séances « lourdes », j’entends par là les séances sur le passé ou les mécanismes de défenses tels que le contrôle.

Si on prend l’exemple de séances sur le passé, qui sont toujours généralistes et jamais spécifiques, ces séances peuvent provoquer des perturbations, non pas par rapport au passé travaillé, mais au vide que cela entraîne. Je m’explique.

Des notions de passé ayant des incidences sur le présent, prennent souvent énormément de place dans le mental d’une personne, que ce soit sous forme de pensées obsédantes ou encore de ruminations. Le désamorçage du passé entraîne par conséquent l’arrêt des pensées obsédantes et ruminations. Cet arrêt provoque une notion de vide à combler. C’est à partir de cette notion de vide que des perturbations pendant quelques jours peuvent émerger, avant de régresser rapidement.

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